lundi 23 avril 2007, par Sébastien DEBARGE
Un colloque intitulé « Code du tourisme mode d’emploi » s’est tenu à La Sorbonne à Paris le 23 février 2007 pour présenter avec beaucoup de solennité cet outil indispensable à tous les acteurs du tourisme.
• UN SYMBOLE FORT
Au-delà de la symbolique forte du choix de La Sorbonne pour cette présentation, avoir son code signe le passage de la simple thématique à la reconnaissance d’une matière juridique à part entière qui rassemble les nombreuses législations la concernant, droit civil, droit commercial, droit fiscal, droit de l’urbanisme et de la construction, droit rural… Ce code réunit enfin tous les textes dispersés de cette matière transversale au périmètre imprécis qui dépend à la fois du droit public et du droit privé Ce code du tourisme permet à l’économie touristique d’occuper de plein droit sa place de 2ème ressource économique nationale. Ce code du tourisme permet une reconnaissance nécessaire à l’existence institutionnelle du tourisme et à un renforcement de ce secteur face à l’ouverture de nouveaux marchés. Ce code du tourisme va permettre aux juristes, souvent peu coutumiers de cette branche récente du droit, de s’y intéresser pour nourrir et orienter leurs réflexions afin de guider les évolutions de l’avenir.
• UN OUTIL PRECIEUX
Pour les consommateurs-touristes Pour les professions du tourisme Pour les élus et les responsables territoriaux, c’est un ensemble de normes juridiques accessibles et intelligibles, garanties nécessaires de notre Etat de droit.
Ce code se décline en quatre parties : Livre I : organisation générale du tourisme. Livre II : activités et professions du tourisme. Livre III : équipements et aménagements. Livre IV : financement de l’accès aux vacances et fiscalité du tourisme. Parmi les mesures du code qui améliorent les conditions d’accueil et la protection du consommateur, citons la réforme des stations classées regroupées sous l’unique appellation de « station classée de tourisme » qui exigera des collectivités territoriales la mise en œuvre d’un projet d’offre ambitieux. Citons la réforme qui dote les communes touristiques d’un statut juridique spécifique et adapté. Citons également les nouvelles dispositions qui donnent une définition claire et précise de la chambre d’hôtes et qui donnent lieu à une déclaration en mairie afin de faciliter la perception de la taxe de séjour. Ce code du tourisme, quand on l’a ouvert une fois, on ne peut plus s’en passer…